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Une certaine idée de civilisation

La tradition veut que l´on puisse se souhaiter les vœux du Nouel An jusqu´à la fin Janvier. Profitons-en. Il se pourrait que nous en ayons bien besoin. 2019, dans quel état finira-t-on cette année ? On peut bien-sûr se poser cette question chaque année, mais ce n´est pas chaque année que les Européens sont appelés à renouveler le Parlement européen. Dans un contexte où nombreux sont les adversaires de l´Europe sous sa forme institutionnelle actuelle. 2019, c´est aussi la première année après la célébration du centenaire de la fin de la première guerre mondiale. 1919 – 2019, cent ans qui n´ont pas toujours connu la paix puisque 20 années auront suffi pour voir éclater, en 1939, la deuxième guerre mondiale sur le sol européen. La paix, le seul état que beaucoup de jeunes et de moins jeunes connaissent, n´existe de façon durable sur le sol européen, ou du moins à l´intérieur des frontières de l´union européenne, que depuis que les fondations de l'Europe d´aujourd´hui ont ét
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A burden for future generations

The world is facing many challenges: climate, environment and energy, migration, technology and science, economic and social. These global issues affect every single human being on earth. This is the paradigm we are in today. The challenges are so powerful, so radical, so disruptive that they seem to go beyond us, that they sometimes seem detached from our daily lives.Indeed, occasionally, we are tempted to ignore them, but then climate disasters, the cities’ pollution, the news on TV serve as a wake-up call to reality. However, more fundamentally, as we struggle with our own fears and uncertainties, we often, without questioning too much, take advantage of the ease of life which is in turn often contributing to exactly those challenges that we are so uncertain about. On the one hand, we are afraid of progress, on the other we take advantage of it. The world is creating more and more wealth and yet inequalities are growing. Our way of life has never been so easy and its cli

Une hypothèque sur le futur

Notre monde est confronté à de nombreux défis: climatiques, énergétiques, migratoires, technologiques, scientifiques, économiques, sociaux. Ils ont un caractère global et touchent chacun. Plus de 7 milliards d´êtres humains sont concernés. C´est le paradigme dans lequel nous sommes. Les défis ont un caractère si fondamental, si puissant, si radical, quelquefois si brutal, qu´ils semblent nous dépasser. On serait tenté de les ignorer et puis les catastrophes climatiques, la pollution de nos villes, les images de la télévision nous rappellent vite à la réalité. Nous en avons bien sûr une perception sélective. Car, face aux peurs et aux incertitudes, nous profitons sans souvent se poser trop de questions de nos téléphones portables, de la facilité de vie que nous apporte internet, de nos vêtements à bons prix, que nous portons avec une date de péremption, de nos voitures de plus en plus motorisées que nous pourrions souvent délaisser pour aller à pied ou avec les transports en commun

The choice of words

The rarely used German word “Sacharbeit” – almost untranslatable in another language – has turned into an all-purpose term for the officials of the German government and their respective parties since the losses in the recent regional elections. What they mean is that it is time to leave quarrels aside, especially personal ones, and focus on concrete actions. It could well be that the intended effect of popularity will not occur. First, the recognition that a government is there to govern is pretty obvious and may therefore have a modest effect on public opinion, if any at all. Second, the experience of the German Socialist Party shows that despite efficient work in the grand coalition governments, “Sacharbeit” has failed to stop its electoral erosion and its loss of popularity. Why should things be different this time? One lesson drawn may be that a government or a political party is not comparable to a mail order catalogue. Certainly, the implementation of concrete political

Du choix des mots

Un mot peu utilisé dans la langue allemande est devenu, depuis les pertes aux élections régionales récentes, un passe-partout pour les responsables du gouvernement et de leurs partis respectifs. En utilisant fréquemment le mot Sacharbeit, quasi intraduisible dans une autre langue, ils veulent dire, qu´il est temps de laisser les querelles de côté pour agir. Il se pourrait que l´effet escompté de la popularité ne soit pas à la hauteur espérée. D´abord, on peut se douter que le constat qu´un gouvernement est là pour gouverner peut avoir un effet modeste sur l´opinion publique. Ensuite, l´expérience du parti socialiste allemand montre que l´efficacité gouvernementale reconnue n´a pas réussi à stopper l´érosion électorale et sa perte de popularité. Un enseignement peut être qu´un gouvernement ou un parti politique n´est pas comparable à un catalogue de vente par correspondance. Certes, la mise en œuvre d´actions politiques concrètes constitue une part importante de l´action de gou

The temptation of the past

The German Chancellor announced her decision to no longer candidate for the presidency of the largest party in the coalition. Immediately the question of her succession arose. In the meantime, twelve people have declared their candidacy. Three are favourites. The first is the secretary general of the party. She left her post of Minister-President of Saarland for this deemed ungrateful position. Many believe that a tacit agreement binds this decision to a future role as party's leader. The journey turns out to be more difficult than expected. The second is young, conservative and ambitious. These characteristics made of him an opponent to the Chancellor. By offering him a ministerial post, she showed herself magnanimous and certainly tried to contain him. The ambition remained, and his declaration of candidacy was immediate. The case of the third favourite, without being totally unexpected, is more surprising. He has demonstrated his talent in politics and for

La tentation du passé

La chancelière allemande a annoncé sa décision de ne plus être candidate à la présidence du plus grand parti de la coalition. Immédiatement la question de la succession s´est posée. Entre-temps douze personnes se sont manifestées. Trois candidats sont favoris.  La première est la secrétaire générale du parti. Elle a quitté son poste de ministre-président de la Sarre pour ce poste réputé ingrat. Beaucoup pensent qu´un pacte tacite lie cette décision à la succession à la tête du parti. Le parcours s´avère plus difficile que prévu. Le deuxième est jeune, conservateur et ambitieux. Ces caractéristiques ont fait de lui un opposant à la chancelière. En lui confiant un poste ministériel, elle se montrait magnanime et cherchait à le contenir. L´ambition est restée et la déclaration fut immédiate.   Le cas du troisième favori, sans être totalement inattendu, est plus surprenant. Il a fait preuve de son talent dans le monde politique et depuis plus d´une décennie dans le monde des affa