La tradition veut
que l´on puisse se souhaiter les vœux du Nouel An jusqu´à la fin Janvier.
Profitons-en. Il se pourrait que nous en ayons bien besoin.
2019, dans quel état finira-t-on cette année ? On peut bien-sûr se poser
cette question chaque année, mais ce n´est pas chaque année que les Européens sont
appelés à renouveler le Parlement européen. Dans un contexte où nombreux sont
les adversaires de l´Europe sous sa forme institutionnelle actuelle.
2019, c´est aussi la première année après la célébration du centenaire de la fin de la première guerre mondiale. 1919 – 2019, cent ans qui n´ont pas toujours connu la paix puisque 20 années auront suffi pour voir éclater, en 1939, la deuxième guerre mondiale sur le sol européen.
La paix, le seul état que beaucoup de jeunes et de moins jeunes connaissent, n´existe de façon durable sur le sol européen, ou du moins à l´intérieur des frontières de l´union européenne, que depuis que les fondations de l'Europe d´aujourd´hui ont été posées. Quelques années seulement après la fin de la 2ème guerre, alors que le continent est encore en ruine, épuisé.
2019, c´est aussi la première année après la célébration du centenaire de la fin de la première guerre mondiale. 1919 – 2019, cent ans qui n´ont pas toujours connu la paix puisque 20 années auront suffi pour voir éclater, en 1939, la deuxième guerre mondiale sur le sol européen.
La paix, le seul état que beaucoup de jeunes et de moins jeunes connaissent, n´existe de façon durable sur le sol européen, ou du moins à l´intérieur des frontières de l´union européenne, que depuis que les fondations de l'Europe d´aujourd´hui ont été posées. Quelques années seulement après la fin de la 2ème guerre, alors que le continent est encore en ruine, épuisé.
La paix n´est pas
une évidence mais le fruit d´une volonté politique. À la veille de décider par
le vote quel visage aura l´Europe demain, dans un climat où les paroles
nationales aux quatre coins de l´Europe se font entendre, il n´est peut-être
pas inutile de jeter un œil dans les albums familiaux.
Dans ce contexte, il est intéressant de s´interroger sur ce désamour croissant envers l´Europe. Les réponses sont certainement multiples, leurs origines également, à Bruxelles sans doute, mais aussi dans chacune des capitales européennes. La raison essentielle toutefois est que l´Europe a perdu en attractivité. Elle a, au fil des décennies, des blocages et des compromis, été vidé de son sens. À plusieurs virages historiques, l´idée européenne a attiré des millions d´européens, leur a donné un espoir et une vision de leur futur. Ce n´est plus le cas aujourd´hui.
On pourra expliquer que les mécanismes de décision contraignants aujourd’hui ne permettent plus de retrouver ce souffle, mais plutôt d´aboutir à des compromis souvent techniques. Les fondateurs du projet européen en ont jeté les fondements à un moment où le continent était en cendre, où la haine au mieux les ressentiments et la méfiance sinon la peur régnaient. Étaient-ils dans une situation plus favorable ou enviable ?
Face à la fatalité d´un fonctionnement contraignant qui aboutit au plus petit compromis possible ou au renoncement, une idée circule depuis longtemps: que celles et ceux qui veulent faire, puissent faire. Que celles et ceux qui préfèrent attendre, attendent. C´est l´Europe à plusieurs vitesses. Il ne s´agit d´ailleurs pas d´un concept élitaire, qui laisserait certains en cours de route.
L'Union économique et monétaire formée par 19 des 28 états au sein de l´Union Européenne a permis d´adopter une monnaie unique. Les états qui ne participent pas à cette union n´ont pas été délaissé au bord du chemin. En revanche, ce projet amène la preuve, que les États, les gouvernements, les femmes et hommes politiques qui le souhaitent, peuvent avoir une ambition pour une Europe au rendez-vous des défis du 21ème siècle fidèle à une certaine idée de civilisation.
Dans ce contexte, il est intéressant de s´interroger sur ce désamour croissant envers l´Europe. Les réponses sont certainement multiples, leurs origines également, à Bruxelles sans doute, mais aussi dans chacune des capitales européennes. La raison essentielle toutefois est que l´Europe a perdu en attractivité. Elle a, au fil des décennies, des blocages et des compromis, été vidé de son sens. À plusieurs virages historiques, l´idée européenne a attiré des millions d´européens, leur a donné un espoir et une vision de leur futur. Ce n´est plus le cas aujourd´hui.
On pourra expliquer que les mécanismes de décision contraignants aujourd’hui ne permettent plus de retrouver ce souffle, mais plutôt d´aboutir à des compromis souvent techniques. Les fondateurs du projet européen en ont jeté les fondements à un moment où le continent était en cendre, où la haine au mieux les ressentiments et la méfiance sinon la peur régnaient. Étaient-ils dans une situation plus favorable ou enviable ?
Face à la fatalité d´un fonctionnement contraignant qui aboutit au plus petit compromis possible ou au renoncement, une idée circule depuis longtemps: que celles et ceux qui veulent faire, puissent faire. Que celles et ceux qui préfèrent attendre, attendent. C´est l´Europe à plusieurs vitesses. Il ne s´agit d´ailleurs pas d´un concept élitaire, qui laisserait certains en cours de route.
L'Union économique et monétaire formée par 19 des 28 états au sein de l´Union Européenne a permis d´adopter une monnaie unique. Les états qui ne participent pas à cette union n´ont pas été délaissé au bord du chemin. En revanche, ce projet amène la preuve, que les États, les gouvernements, les femmes et hommes politiques qui le souhaitent, peuvent avoir une ambition pour une Europe au rendez-vous des défis du 21ème siècle fidèle à une certaine idée de civilisation.
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